History-lOove - An_Epic_LoVe<3Une histoire magique, tout droit sortie de mon imagination vous attend ici. Alors si vous avez un peu de temps et que vous ne savez pas quoi faire... Arrêtez vous là et apprécier (je l'espère) mon histoire !! ><Cowbloghttp://history-loove.cowblog.frSat, 25 Sep 2010 14:06:15 +0200180Chapitre 12Sat, 25 Sep 2010 14:06:00 +0200Sat, 25 Sep 2010 14:06:00 +0200http://history-loove.cowblog.fr/chapitre-12-3041917.htmlloline56CHAPITRE XI

La limite est franchie

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**Voici la suite après quelques mois d'absence... J'espère que ça vous plaira**


Plusieurs jours passèrent et je me rapprochais de plus en plus de mon nouvel ami. En effet en peu de jours nous avions passé beaucoup de temps ensemble. Bien sûre je n'oubliais en rien mon récent petit ami Dean mais il m’était difficile de m'éloigner d'Edgard. Une semaine était passée depuis mon arrivée et jamais je n'aurais pensé vivre autant de bons moments en si peu de temps. C'était magique !

Et puis vint le lundi après-midi. Au vue d’une journée magnifique et du soleil tapant, une après midi à la plage avait été organisée par nos moniteurs. J’avais donc préparé mes affaires et me rendit en Dean sur la fameuse plage. Charlotte et Solène étaient restées au centre. N’appréciant toutes deux pas beaucoup le sable chaud elles avaient prétextées des activités à préparer et avaient pu restées. Bien sûr, à mon grand plaisir Edgard aussi était de la partie. Il nous devançait moi et Dean, et marchait en compagnie de Jennyfer. Mais cela ne me dérangeais pas, je savais que je pourrais me joindre à lui plus tard. Enfin je l’espérais.

 


Le chemin ne durait que quelques minutes, nous parvinrent donc très vite au lieu désiré. Il faisait une de ces chaleurs, seule l’envie de prendre un bain dans la splendide eau turquoise, envahissait l’esprit de chacun. Nous nous déshabillâmes tous très vite et courûmes vers la vaste étendue. Dean courrait derrière moi essayant en vain de me rattraper. Quand soudain mes pieds frôlèrent l’eau fraîche. Cela me fit un bien fou. Je ne comptais pas m’arrêter là et accéléra le pas sentant chaque parcelle d’eau gicler sur mon corps brulant. Puis je plongeais, cette fois totalement rafraichit. Dean me rejoignit et gentiment, j’essayais désespérément de le couler. Il ne se laissait pas faire et mes petits bras se frottaient en peine à ses beaux muscles. M’avouant vaincu je finis par abandonner et fit mine de bouder pour me venger. Mais je ne résistais pas longtemps devant le petit air tristounet de mon cher Dean et redevint très vite souriante. Dean m’attira soudain à lui et me regarda droit dans les yeux. Ces yeux étaient magnifiques. Ils reflétaient magnifiquement les splendides couleurs de l’eau. J’étais fascinée. Puis il attira ses lèvres vers les miennes et nous échangeâmes un long et tendre baiser. Le moment était magique et je l’aurais loupé pour rien au monde. Puis soudain j’entendis mon nom au loin. Je reconnus immédiatement l’agréable voix d’Edgard. Je me retournais donc et le vis me faisant de grands signes pour que je le rejoigne. Je ne voulais pas abandonner Dean, je l’attrapais vivement par la main et me dirigea vers mon ami. A quelques pas d’Edgard je sentis la main de Dean délaisser la mienne et me rendis compte qu’il me faisait signe qu’il regagnait la plage. Depuis l’incident de la plage les deux hommes ne pouvaient apparemment plus rester quelques instants ensembles. Cela m’attristait puisque je ne pouvais désormais plus profiter de leurs deux présences en même temps. J’embrassais donc rapidement Dean et le laissais regagner seul le sable chaud. Pour ma part je rejoignis enfin Edgard. Il était seul mais Jennyfer ne devais pas être bien loin. Elle devait sans doute se faire bronzer au soleil, magazine et papotages entre copines au programme. Mais cela m’arrangeais, je pouvais profiter à moi seule de mon précieux ami. Nous nous baladâmes durant un temps sur le bord de l’eau, nos pieds s’enfouissant dans le sable mouillé. Cette sensation était agréable. Edgard et moi parlions de tout et n’importe quoi. Mais j’appréciais sa présence et c’est tout ce qui contait. Puis soudain interrompant lui-même sa phrase pas encore totalement achevé, il s’empara précipitamment de ma petite main et se mit à courir. Je me demandais où pouvait-il bien m’emmener ainsi.

Durant notre parcours, Edgard s’étais installé derrière moi et cachait soigneusement mes petits yeux avec ses mains. Notre destinée m’était encore inconnue et je commençais naturellement à m’impatienter. Edgard me promis que nous n’étions plus très loin et il accéléra le pas. Au bout de quelques instants, je le sentis ralentie pour enfin finalement se stopper. Je sentis le souffle de sa voix à mon oreille et celui-ci me chuchota que nous étions arrivés. Il retira donc lentement ses mains, me laissant découvrir le lieu où je me trouvais. Je fus tout d’abord surprise, puis stupéfaite. L’endroit était magnifique, et je n’en avais jamais vu de tel. C’était une sorte de petit refuge, coupé du monde où toute personne s’y trouvant pouvait se sentir à la fois seule et en sécurité. En tout les cas c’était la sensation que je ressentais en l’instant. Une petite parcelle de sable blanc se dessinait à mes pieds, derrière moi de nombreux bambous et feuillage formaient un dôme et de multiples rochers étaient dispersés aux alentours réalisant ainsi une sorte de clôture. De plus l’épaisse couche de sable semblait parsemée de somptueux et splendides coquillages multicolores. Je n’aurais jamais pu rêver plus magnifique endroit et cela devait se voir en conclue-je aux regards que me lançaient Edgard. Celui-ci semblait également on ne peut plus ravi.

 

 
Le soleil brillait dans le ciel et réchauffait ma peau, celle-ci frissonnant de plaisir. La sensation était étrange. En effet il semblait que j’avais froid alors qu’il faisait plus de trente degrés à l’extérieur. Peut-être était-ce le fait de me retrouver seule avec Edgard dans ce lieu extraordinaire. C’était très probable, mais je refusais encore d’admettre pleinement mes sentiments pour lui et essayait de trouver une autre explication à mon état. Alors que mes pensées étaient à la réflexion je n’aperçut que plus tard Edgard allongé sur le sable. Celui-ci m’observait, j’étais un peu gênée de ne pas m’en être aperçut et d’avoir quitté ce monde durant quelques instants. Du moins mon esprit l’avait quitté. Il m’invita à le rejoindre et je m’installai donc près de lui sur le sable. A ma grande surprise, il passa un de ces bras derrière mes épaules et m’attira à lui. Je me laissais faire et ne montrai aucune résistance. Ma tête trouva rapidement refuge sur son torse et nous restâmes silencieux, dans cette position durant longtemps. Je me sentais bien ; près de lui, en contact avec son corps rassurant. La limite que je m’étais fixée et qui faisaient de nous que de simples amis était déjà franchie et je m’en fichais. Bien au contraire cela me plaisait. Je me sentais en sécurité dans les bras d’Edgard, il était pour moi bien plus qu’un ami mais il avait Jennyfer et moi Dean. Ils pour le bien de tous c’était mieux de rester ainsi. Je tentais du moins de m’en persuader.

Le temps semblait s’être arrêté. Nous étions seuls moi et Edgard et le moment était magique je ne voulais pas l’interrompre. La main d’Edgard caressait soigneusement, dans un geste régulier mes longs cheveux. La sensation de son toucher était tout pleinement agréable en je ne m’en lassais guère. Quand soudain il s’interrompu et me priva de mon agréable sensation. Je relevais la tête pour savoir ce qui se passait. Et puis tout mot près à sorti de ma bouche furent figés. Aucun son ne pouvait sortir naturellement de ma bouche. Son regard venait de croiser le mien et je ne pouvais plus m’en séparer. J’étais comme paralysée. Ce sentiment semblait réciproque car Edgard ne prononçait guère plus de syllabes que moi bien qu’il eut essayé. Nos visages n’étaient qu’à quelques centimètres et je sentais son odeur, son parfum si enivrant que j’en perdais presque la raison et son souffle, ce filet d’ai chaud qui parvenait jusqu’à mon visage. Je ne pouvais résister plus longtemps, j’attrapais vivement mais cependant délicatement son cou et attira ces lèvres jusqu’aux miennes. Ce fut un des plus merveilleux baisers que je n’avais jamais partagé. Certainement même le plus passionné et le plus magnifique de mon existence. Je ne pouvais me résoudre à l’interrompre et nous restâmes tout deux collés sans pouvoir nous déparés. Je me trouvais rapidement sur lui et nos baisers tantôt tendres et passionnées devinrent langoureux et vigoureux. Je sentais sa langue pénétrer ma bouche et le mienne caresser la sienne. Bientôt sa main agrippa mes cheveux et me retourna afin que lui prenne le contrôle et viennes se placé sur moi. J’étais plaquée au sol et ne pouvait plus bouger. Néanmoins je n’avais pas peur et appréciait cette sensation d’être sans défenses et sous le contrôle du seul Edgard. Celui-ci s’étaient emportés et m’affublaient de nombreux baisers un peu partout. Dans mon cou, sur ma poitrine, mes bras, mon ventre… J’étais en plein rêve.

 

 
Ses mains vinrent peu à peu déboutonner mon chemisier laissant apparaître mon joli bikini. J’étais bientôt entièrement découverte. Il touchait chaque parcelle de son corps se qui provoquait cher moi une sensation de bien être vraiment intense. Sa bouche revint jusqu’à la mienne et nous échangeâmes encore un long et tendre baiser. J’avais mes mains sous son t-shirt et je m’apprêtais à lui enlever quand subitement j’entendis mon nom prononcé au loin. J’étais figée. J’avais crut reconnaître la voix de mon petit ami Dean.

 

 
Je ne savais plus quoi faire. Je regardais paniquée Edgard et celui-ci ne semblait pas non plus avoir de solution. J’attrapais vivement mon chemisier posé sur le sable et tenta de le remettre sur moi avec mes mains tremblantes de peur. Les boutons semblaient s’être retournés contre moi. Aucun ne voulait s’attacher. Dans la panique je ne m’aperçus pas tout de suite qu’il me manquait encore mon haut de maillot de bain, celui-ci ayant atterrit sur un rocher à proximité. Heureusement pour moi, mon vêtement n’était pas transparent et je décidais d’enfouir mon maillot de bain au fond de ma poche de short. Ni vue, ni connue pensais-je. Mais le problème restais toujours le même, j’étais seul avec Edgard dans un lieu paradisiaque et Dean étais sur le point d’arriver. Lui donner une explication maintenant serait trop compliquée et j’appréhendais plus que tout me retrouver en face de lui après ce que j’avais fait. Il ne fallait pas qu’il le sache. Seulement s’il venait à me demander la raison de ma présence ici, maintenant, je ne serais quoi lui répondre et serais contrainte de lui avouer la vérité. Ce que je ne pouvais supporter. Je regardais donc vers Edgard dans l’espoir que lui ait trouvé une solution à notre situation critique. Il semblait encore réfléchir et bien que je ne sois pas vraiment en position de patienter je le laissais tout de même mener fin à sa réflexion ayant l’espoir que celle-ci aboutisse à une éventuelle échappé. Par bonheur c’est ce qui se produisit. Edgard paraissait avoir établit un plan d’action. Il m’attrapa précipitamment par la main et nous nous mîmes tout deux à courir énergiquement. Les bruits d’appels semblaient néanmoins toujours aussi proches et j’étais toujours angoissée à l’idée de tomber nez à nez avec Dean. D’autant plus que maintenant je venais de prendre la fuite.



                                              
ALORS VOUS AVIS ???                                              

 

 

 

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chapitre 11Wed, 16 Jun 2010 13:18:00 +0200Wed, 16 Jun 2010 13:18:00 +0200http://history-loove.cowblog.fr/chapitre-11-3008837.htmlloline56http://history-loove.cowblog.fr/images/chapii.jpg  

CHAPITRE XI

La Proposition, La Promesse, L'Entente

 

La journée passa très lentement, je ne faisais que penser à ce qu'il s'était passé. Dean remarqua mon air distant mais ne m'interrogea pas énormément à se sujet. Je ne voulais pas entamer quelques choses avec lui, en débutant par un mensonge, mais parallèlement je ne me résolvais pas à lui avouer ce qu'il s'était produit. Je gardais donc mon secret bien enfouie, seul moi et Edgard était au courant et je comptais bien que cela demeure tout simplement ainsi. Je passais toute mon après-midi en compagnie de Dean. En effet nous étions libre de faire ce que bon nous semblait, nous choisîmes donc d'aller nous balader en ville. Nous marchions ensemble main dans la main, voguant où bon nous plaisait. Cependant ce fut différent qu'ordinairement. Nous nous baladâmes durant de longues heures mais de fait de mon état, nous restâmes pour la plupart du temps silencieux. Un parc s'était trouvé sur notre chemin et nous décidâmes d'y pénétrer pour jeter un coup d'œil. L'endroit était paisible et très accueillant. Bon nombre d'enfants riaient, jouaient aux alentours. Je les enviais tellement. Eux n'étaient pas submerger par des problèmes tels que les miens. Pour le moment j'essayais d'y faire abstraction et me concentra sur le moment que je partageais avec mon PETIT ami. Je me sentais agréablement bien blottit contre lui, écoutant les oiseaux chanter, et les enfants s'amuser. C'était agréable de pouvoir s'évader loin, très loin. Le temps s'écoulait et nous devînmes bientôt, peut-être trop tôt, rentrer. Le chemin retour se fit dans la même ambiance que celle de l'allée. Nous restions une nouvelle fois silencieux. J'appréhendais de rentrer à la colo. Là-bas je ne pourrais plus profiter des moments merveilleux passés seuls avec Dean. Le monde serait à nouveau présent et mon moment de pure évasion s'achèverait brutalement. De plus un fois encerclés par les murs du bâtiment, je redoutais de tomber et nouvelle fois sur Edgard. Je ne voulais absolument pas le croiser à nouveau et plus je me trouvais loin de lui mieux je me portais. J'en étais convaincue. C'est donc sans grand enthousiasme que nous pénétrâmes dans l'enceinte de la colonie. Beaucoup de personnes discutaient, se baladaient, riaient dans les couloirs. J'aperçus furtivement mes deux amies, qui se dandinaient joyeusement en chantant des affreuses chansons. Elles me redonnèrent le sourire, j'aimais les voir s'amuser autant. Cet unique événement me fit comprendre que se n'était pas la peine que je me renferme ainsi stupidement et qu'il valait mieux que je profite de l'instant présent. C'est alors, subitement que je me retournais vers Dean et l'embrassais fougueusement. Je ne voulais plus me reprocher ce qui c'était passé avec Edgard et voulais passer à autre chose. Et pour cela, il fallait que je profite vivement de tous mes instants avec mon petit ami. Mon baiser semblait avoir troublé celui-ci. Il resta muet pendant plusieurs secondes, avant de reprendre pleinement ses esprits. Je m'en amusais légèrement. Le merveilleux Dean avait été troublé par l'un de mes baisers. J'étais fier de moi. Remis de ses émotions, Dean me proposa qu'on aille ensemble dîner, ce que j'acceptais. Bien sûr nous nous ne retrouvâmes pas seuls et une dizaine de personnes s'étaient jointes à nous. Je ne les connaissais pas vraiment toutes, mais j'aurais plaisir à faire leurs connaissance. L'ambiance, et mon esprit était redevenues normales je participais donc joyeusement aux longues conversations qui se partageaient à notre tablée. La journée qui avait plutôt mal commencée semblait être finalement en voie de bien se terminée. J'en étais que plus heureuse. De plus ce soir était prévue une seconde soirée, mais cette fois-ci, jeux et activités étaient au programme. Le dîner se terminait et bien décidée à ne pas me coucher de bonne heure ce soir, je me rendais en compagnie de Dean, Charlotte et Solène à la soirée. Celle-ci nous avait tantôt rejointes lors du copieux repas.

 

Quand nous arrivâmes, la salle était comblée. Une majorité de personnes, s'étaient rassemblées non loin des baby-foot, billards et autres divertissement présents dans la pièce. Le moniteur arriva peu de temps après nous et les festivités purent commencer. Le premier jeu consistait, après s'être tous installés en cercle, de se retourner vers son voisin de lui poser n'importe quelle question. Celui-ci, s’il ne donnait aucune réponse ne se verrait attribuer un gage. Bien sûr les questions se voyaient plus difficiles et plus recherchées eu fur et à mesure que le jeu progressait. Je me retrouvais entre Charlotte et Solène, Dean préférant rester avec ses copains, pour effectuer une partie de billard. Je me tournais vers Charlotte et lui posait une première question. Celle-ci me répondit immédiatement et le jeu poursuivait. Nous échangeâmes ainsi plusieurs questions, alternant à chaque fois nos voisins. Puis tout d'un coup il arriva ce que je redoutais le plus au monde. Je me retournais afin de faire fasse à un nouveau coéquipier. Je m’aperçus qu'il s'agissait de lui. Edgard se trouvait face à moi, et il avait la très nette intention de profiter efficacement de ce jeu pour me soutirer des informations. Je tentais vainement d'échanger ma place avec quelqu'un d'autre. Mais à ce moment là tous semblaient contre moi. J'attendais donc anxieusement la question que me poserait Edgard.

 

Celle-ci eut l'effet d'une bombe qui anéantit tout mes efforts pour oublier ce qui c'était passé entre nous. Il m'avait demandé, comme je l'appréhendais, pourquoi l'avais-je laissé m'embrasser si je n'en avais en rien envie. Je ne sus quoi lui répondre. Je ne pouvais lui répondre. La phrase "la vie est un long fleuve pleins d'embuche" me revint subitement en tête. Je priais pour qu'il n'exige pas absolument une réponse et feignais de ne pas comprendre sa question. Edgard ne voulais pas en rester là et voulu que j'effectue un gage, comme l'indiquait la règle. Je refusais, redoutant ce qu'il imaginerait encore afin de me mettre dans une situation impossible. Mais comme je pouvais le deviner, il insista et demandais un appuie de la part du moniteur. Celui-ci confirma que je devais effectuer un gage, dans l'autre cas je me verrais éliminer. J'appréciais le jeu et je ne voulais pas m'arrêter là, de plus j'avais bien l'attention d'interroger à mon tour Edgard, maintenant que j'en avais la possibilité. J'attendais donc, sans aucune autre solution, ma "sanction". Il feinta de réfléchir pendant plusieurs secondes, mais je savais déjà ce qu'il avait en tête. A ma grande surprise, il ne me demanda pas de l'embrasser une nouvelle fois ou d'autre chose encore plus stupides mais à la place il exigeait de moi que je sois son amie. Il préférait cela, au lieu de nos permanentes disputes et me faisait la promesse qu'il nous laisserait Dean et moi, tranquille. Je ne pouvais refuser une telle proposition. Bien que quelques différents s'étaient immiscé entre nous, j'y faisais abstraction et acceptais volontiers. Celui-ci sembla ravi, ce qui, j'en fus surprise, me fit sourire. Mais tout n'étais pas encore très clair, entre lui et moi. C'est donc pour cette raison que je profitais de ma chance de lui poser une question et lui demanda pourquoi il avait tant chercher à se faire pardonner, après m'avoir précédemment humilié, pour finalement m'embrasser alors qu'il sortait avec Jennyfer. Il mit du temps à me donner une réponse mais je pouvais attendre. Je n'en étais que plus impatiente. Il me répondit seulement, que dès notre première rencontre dans le train, il avait immédiatement été attiré par moi. Mais qu'il n'avait pas le droit de l'être car une relation avec moi serait impossible. Je ne comprenais pas pourquoi il me faisait par de tels propos et lui en demandais la raison. Il me répondit que c'était trop compliquer et que de toute façon n’ayant pas répondu à sa question il ne voyait pas pourquoi il répondrait à la mienne.

Je n'insistais donc pas, encore un peu sous le choc de sa première révélation. Ainsi il m’appréciait. Et mon attirance pour lui semblait réciproque. Mais je ne pouvais y porter plus d'importance, par respect pour Dean, et surtout car dorénavant Edgard et moi n'étions que de simples amis et cela me convenait pour le moment. Je ne voulais pas mettre un terme immédiat à notre amitié naissante pour seule raison que résister à la tentation en présence de lui m'était difficile. 

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Tite' devinetteMon, 14 Jun 2010 19:37:00 +0200Mon, 14 Jun 2010 19:37:00 +0200http://history-loove.cowblog.fr/tite-devinette-3007992.htmlloline56http://history-loove.cowblog.fr/images/Point.jpg
 Un rêve de dure à cuire

 

Je poste aujourd’hui, un texte que j’ai écrit pour un cours de français. On devait écrire une sorte de nouvelle à chute sans jamais révéler le nom ou l’apparence du personnage principale, et laisser seulement des indices permettant de deviner qui est ce personnage. Et bien sûr, le nom de cette personne est révéler à la fin d’où la chute. ^^ 

 

 

 

Je vous laisse maintenant lire cette nouvelle en espérant qu’elle vous plaira.

 

Bonne lecture !! J J

 

 

 

Cette personne, de son surnom Berthe aux grands pieds, vivait là depuis déjà plusieurs semaines. Elle n’était encore jamais sortie. Pourtant, chaque jour, cette bonne marcheuse affichait une mine réjouie et s’installait sans cesse au même endroit. Aussitôt, à travers un petit trou, elle observait alors, les milles et une patte qui, à longueur de temps, défilaient devant elle. Par ailleurs, malheureusement pour cette radieuse créature, ceci était la seule chose qu’elle pouvait percevoir au cours de sa journée.

 

 

Cependant, quand venait le weekend, cette dure à cuire se faisait transporter, enfermer malgré elle, dans une petite pièce sombre accompagnée de ses semblables. Elle y restait immobile, silencieuse durant deux très longue journées. Cette championne des pompes et du tennis profitait davantage ses heures interminables pour se reposer. Ses pensées la transportaient loin, et elle imaginait alors son avenir, sa vie future. Elle se disait qu’un jour viendrait, où elle trouverait chaussure à son pied et qu’ensuite elle s’échapperait enfin d’ici. Et qu’alors, une fois dehors, pour la première fois, elle percevrait la lumière du soleil, entreverrait les rayons de ce splendide tournesol, qu’elle convoitait tant. Elle savait qu’à l’extérieur, elle se sentirait enfin utile à quelqu’un.

 

 

Aussi parfois, en ces instants perpétuelles, elle repensait à son passé, à cette vie qu’elle avait menée auparavant. Elle se revoyait il y a trois mois, période où elle n’était encore qu’à l’état de nouveau-né. Maintenant, elle avait quelques mois de plus, mais néanmoins, elle affirmait qu’elle n’avait vraiment pas changé. Tout comme ses congénères d’ailleurs. Tous se ressemblaient et ne changeaient pas : s’abîmaient, vieillissaient mais ne changeaient pas. Elles s’interrogeaient souvent sur ce problème et avait même parfois l’impression d’être la jumelle de centaines de personnes. Mais toutefois, au bout de quelques instants de réflexion, elle s’interrompait, revenait à la réalité et s’endormait jusqu’au lundi suivant.


Ce jour venu, elle reprenait sa position initiale, et se remettait au travail. Celui-ci consistait d’apporter un minimum de confort aux personnes qui l’utilisait. Parfois, elle leurs venait volontiers en aide, ainsi elle les faisait grandir mais cependant, il lui arrivait aussi, sans le vouloir, de les faire tomber ou de leur infliger un abominable souffrance.

 


Le reste du temps, dès lors qu’elle sortait de sa cachette, certaines personnes l’attrapait, la faisait tomber par terre ou bien lui tirait les cheveux plusieurs fois jusqu’à former un jolie boucle. De temps en temps, quand elle pensait être tranquille, certain lui marchait dessus. C’était en ces instants précis, que la pauvre petite, s’imaginait franchir la porte d’entrée et s’enfuir à grands pas de cet univers diabolique.

 

Quand un jour, à son grand bonheur, ce moment arriva. Elle venait de subir un abominable torture : on avait enfoncé à l’intérieur d’elle une patte gigantesque, de taille quarante centimètres, recouverte d’un étrange tissus. Mais tout cela était fini. Elle s’était soudain sentie soulevée, et par la suite avait été déposée, aux cotés de sa jumelle, au cœur d’une confortable petite boîte, puis recouverte d’un léger papier blanc. Il y faisait tout noir, mais cependant, rien ne pouvait gâcher ce merveilleux moment. Car elle savait ce qui lui arrivait, Elle le savait ! C’était enfin son tour pensa-t-elle. Elle avait compris, et s’était alors soudain emplie de joie, lorsqu’elle avait tendu l’oreille et surpris LA conversation qu’elle attendait depuis si longtemps. Dans laquelle, car elle n’avait pas rêvé, elle avait bien entendu ces gens parler d’elle. Dorénavant, elle était heureuse, et dans sa tête repassait sans cesse ces mots qui apparaissaient comme une douce mélodie à son oreille….

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Je m’arrête ici, bien entendu ce n’est pas terminé, il reste encore un petite partie, mais je vous laisse essayer de deviner, qui est l’héroïne de cette histoire.

 

Je posterais la suite après 5 commentaires…

 

Place aux idées… Et qui c’est vous trouverez peut-être de qui il s’agit. Sachez que beaucoup d’indices sont déposés ici et là dans le texte et qu’il est facile de deviner.

 

J’attends vos commentaires avec impatiience… :D

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Chapitre 1OSat, 12 Jun 2010 23:17:00 +0200Sat, 12 Jun 2010 23:17:00 +0200http://history-loove.cowblog.fr/chapitre-1o-3007311.htmlloline56http://history-loove.cowblog.fr/images/plahe.jpg

CHAPITRE X

La Sortie

 

Quand j'arrivais, Dean semblait s'être remis de cette malencontreuse mésaventure. Je lui demandai rapidement si tout allait bien, il acquiesça et nous pûmes quitter tranquillement les fameuses toilettes.

 

Le matin était prévu une petite sortie à la plage. C'était le moment de tous nous essayer au volley ball, nous avait conseillé nos moniteurs. Ainsi la matinée ce résumerait à d'interminables tournois de volley. Mais cela ne me dérangeais pas, au contraire j'appréciais beaucoup ce sport, que je ne pratiquais malheureusement pas très régulièrement. Dean me raccompagna à ma chambre où il me quitta pour me laisser le temps de me préparer. Ce fut encore une fois très rapide, j'étais de plus vivement pressée de retrouver mon ami qui patientait plus loin. Par ailleurs, les filles n'étaient pas présentes, elles devaient déjà être prêtes et ne me trouvant pas, étaient sûrement, dès lors, partie. Je quittais donc ma chambre sans plus attendre et retrouva Dean assis sur les escaliers du hall. Il se leva, aussitôt qu'il m'eut vu. Je souris, un sourire qui me fut rendu. Nous allâmes ensemble, rejoindre le groupe qui allait lui aussi à la plage. J'étais heureuse d'y retrouver mes deux amies, Charlotte et Solène.

 

L'endroit sablé ne se trouvait pas très loin et j'en conclus qu'il ne nous faudrait pas grand temps pour y parvenir. Notre accompagnateur se nommait Alex, il était très sympathique et la matinée s'annonçait des plus réussies. Comme je le pensais nous ne mîmes que quelques minutes à atteindre la plage. Celle-ci était fabuleuse, le sable était superbement fin et l'eau était d'un bleu splendide. J'étais émerveillée. Mais je ne m'attardai pas sur la beauté de l'endroit puisque déjà le tournoi commençait. Quatre garçons furent désignés comme chefs d'équipes. Dean en faisait partie. Il me choisit bien entendu et nous nous retrouvâmes à sept dans l’équipe. Je ne savais pas encore contre qui allions nous devoir débuter. Il s'agissait de l'équipe "Lolli' Flup". Nous jouâmes donc le match et après plusieurs minutes de jeu, le moniteur annonça la fin du match ce qui nous laissait perdants. En effet nous n'avions marqué aucun point et finîmes le match après avoir pris une conséquente raclée. Nous enchainâmes plusieurs autres matchs sans jamais marqués de points, ça en devenait démoralisant et complètement inconcevable. Une équipe ne pouvait pas être aussi nulle. Ce n'était pas la première fois que je pratiquais cette activité et habituellement je me débrouillais sans difficultés. Le moral dans les chaussettes, nous vînmes rapidement arrivée l'heure du dernier match. Je ne voulais pas perdre celui-là, il fallait sauver l'honneur et au moins gagné un match ou du moins marquer quelques stupides points. C'est donc après avoir remonté le moral des troupes que nous prîmes tous place, bien décidé à enfin remporter la victoire.

 

Je ne m'en suis pas tout de suite aperçut mais en face de moi se trouvait le couple que je redoutais tant. Ils avaient du arriver en retard car je l'ai avaient pas remarqués tout à l'heure, lors de la formation des équipes. Tant mieux après tout, je n'en étais que plus stimuler pour arriver à mes fins et terminer ainsi premiers. Le ballon fut lancé et le match débuta. Tous les regards étaient rivés sur nous et bon nombre de spectateurs s'étaient rassemblés aux alentours pour nous observer. Les premiers points furent accordés aux adversaires comme habituellement, mais nous n'avions pas dit notre dernier mot. Le ballon fonçait sur moi, je décidais de tenter le tout pour le tout, m'éleva et "smasha". C'était réussit et nous marquâmes le point. De plus je n'en étais que plus ravie, pour cause mon geste avait fait du ballon un projectile puissant qui à son atterrissage avait projeté du sable sur tout ceux qui se trouvaient à proximité. Ainsi Jennyfer et Edgard furent recouverts de la substance jaune. J'étais ravie. Toute mon équipe vint m'encercler et m'applaudissait, après tout c'était le premier point marqué. Je vous l'accorde ce n'était pas vraiment un exploit digne d'autant de reconnaissance mais j'en profitais tout de même un peu, égoïstement. Dean également vint à ma rencontre pour me féliciter. Celui-ci me prit dans ces bras et à ma grande stupéfaction, il m'embrassa. J'étais aux anges. Je n'avais pas vraiment pensé à cet aspect de notre relation mais le simple fait qu'il m'embrasse me fis me rendre compte je l'appréciais vraiment et je lui rendis son baiser. Ca avait été un moment intense et j'avais encore du mal à m'en remettre. C'est l'esprit encore un peu ailleurs, que je repris ma place au centre du terrain. En face, le méprisant Edgard me scrutait intensément. Je le trouvais encore une fois, légèrement agacé, peut-être même énervé. Je n'y portais guère plus d'attention et reporta mon attention sur le match qui se poursuivait. Le ballon était désormais dans le camp adverse et je n'eus pas le temps de comprendre la situation, que l'objet envoyé par Edgard vint s'écraser sur Dean. Celui-ci se retrouva à terre. Je courus immédiatement vers lui et me pencha pour examiner l'ampleur des dégâts. Ca n'avait pas l'air bien grave mais Dean eut tout de même de grandes difficultés à se relever. Je l'embrassais une nouvelle fois pour le réconforter et l'aida péniblement à se déplacer en dehors du terrain. Une fois à l'extérieur, Dean s'installa au sol, le temps de se reposer. Alex le moniteur ne semblait pas s'être aperçut de ce qui venait de se passer. C'est donc moi, et moi seule qui vint à la rencontre d'Edgard pour obtenir une explication, bien que je ne m’attende pas vraiment à ce qu'il daigne m'en donner une. Une fois face à lui, je l'attrapais vivement par les épaules et le poussait plus loin, afin que nous soyons seuls pour discuter. Je ne voulais pas que tout le monde assiste à cette pitoyable scène et encore moins que Dean y assiste. C'est donc au milieu des rochers et caché par une immense dune que nous nous expliquâmes.

 

Je le fis s'asseoir sur l'un des rochers, et exigea une explication. Après un long silence, Edgard avoua qu'il était attiré par moi, et qu'il ne pouvait pas supporter que je m'intéresse à un autre garçon que lui, comme ça l'avait été au début. Je ne pouvais le croire et j'en avais assez qu'il joue avec moi. Ne voulant pas en entendre davantage, je décidais de partir. Mais mon attention fut interrompue. En effet Edgard m'avait attrapée par le bras et ainsi me retenait. Il m'obligea à lui faire face et plongea son regard dans le mien. Je détournais mes yeux vivement mais une main vint se plaquer sur ma joue m'empêchant alors de tourner la tête. Nos visages n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Et se que je regrettais arriva, son visage plongea vers le mien et nos lèvres se rencontrèrent. Ce baiser était différent de celui que j'avais, plutôt, échangé avec Dean, celui-là je l'avais auparavant tant souhaité, et je ne pouvais me résoudre à l'interrompre. Mon esprit s'était soudain échappé, et je fus transporté dans un autre univers. C'était magique. Quelques instants s'écoulèrent, et nos lèvres finirent par se séparer l'une de l'autre. Je restais tout d'abors figé, à cours de mots. Puis revenant soudain à la réalité, je compris ce que je venais de faire. Je sortais en quelques sortes, depuis peu, avec Dean, un garçon incroyable et je le trahissais alors qu'il avait été si gentil avec moi. Je ne pouvais me le permettre et regrettai immédiatement mon pitoyable geste. De nouveau face à Edgard, je compris que celui-ci avait tout bonnement usé de ces charmes et profiter minablement des mes sentiments pour lui, tantôt présents. Il devait encore une fois s'amuser et de toute façon il n'avait d'yeux que pour elle, cette Jennyfer, et une fois en sa présence il m'humilierait une nouvelle fois. Et je ne pouvais le supporter. Pour définitivement mettre fin à cet acte qui nous avait ainsi rapprochés, je le giflais et m'en allait. Je voulais qu'il comprenne que c'était bien la première eout la dernière fois que je le laisserais ainsi m'embrasser.

Voili, voilou nouveau chapitre publié !! xD J'attends vos réaction... =)

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Chapitre 9Sat, 12 Jun 2010 22:39:00 +0200Sat, 12 Jun 2010 22:39:00 +0200http://history-loove.cowblog.fr/chapitre-9-3007303.htmlloline56Je mets la suite... J'attends vos commentaires avec plaisir car il sont de bonne utilité même s'ils sont critiques. Je ne peux que m'améliorer !! :)

J'espère que cela va vous plaire. Le chapitre 10 va surement suivre très prochainement...

Sur ce bonne lecture. =D


http://history-loove.cowblog.fr/images/petitdej.jpg

CHAPITRE IX

Le Petit dej'

 

 C'est l'esprit très encombré que je me relevais le lendemain. Edgard, Dean puis Edgard avait fait de cette soirée, une veillée "inoubliable". Je repensais à ces rencontres successives et décidais de me concentrer sur Dean que j'avais promis de retrouver aujourd'hui. En effet celui-ci devait m'attendre sur "notre" banc dans une petite heure environ. J'appréhendais de le revoir. Nous nous étions rencontrés dans des circonstances un peu étranges et je redoutais de passer un nouveau moment avec lui. Bien sûr le premier avait été magique mais je me demandais si je ne m'étais pas trompée sur lui aussi. Peut-être me faisais-je encore des illusions.

 

Je restais dans mon coin pour ne pas réveiller mes amies qui dormaient encore. Je réfléchissais à la situation et repensais encore une fois, à Edgard qui avait semblé tellement triste après notre conversation. Encore une fois je ne comprenais pas pourquoi. Cet individu était vraiment étrange. Ma montre se mit brutalement à sonner, et me ramena ainsi à la réalité. Elle indiquait 10 heures, l'heure de mon rendez-vous avec Dean. Je m'habillais donc en vitesse, ce que je n'avais pas fait auparavant pour cause, j'étais plongée dans mes pensées. Une fois totalement vêtue, je me dépêchais de rejoindre le jeune homme qui m'attendait.

 

Il était bien là posté sur le banc, lieu de notre fabuleuse rencontre. Je le rejoignis précipitamment et le salua. Il fit de même et m'invita à aller petit déjeuner avec lui. Ce que j’acceptais joyeusement. Néanmoins je tentais de cacher légèrement mon soudain enthousiasme. J'aimais vraiment me trouvé en sa compagnie, si agréable était-elle. Nous nous dirigeâmes donc vers le réfectoire pour entamer notre petit déjeuner. La salle était comblée, tout le monde semblait s'être donné le mot pour se lever au même moment. Nous réussîmes tout de même à trouver une place et nous nous installâmes.

 

Les conversations fusaient, jusqu'à ne plus pouvoir nous arrêter. Nous rigolions vivement et discutions agréablement. Les conversations que j'avais avec lui étaient vraiment passionnantes. Puis se fut subitement différent. Mes instants de bonheur avec Dean furent immédiatement interrompus dès lors qu'Edgard franchit la porte aux bras de Jennyfer. Nos regards se croisèrent mais je détournais vivement le mien. Ils s'installèrent non loin de nous, seulement une table nous séparait. J'étais face à Edgard et je pouvais apercevoir ses yeux fixés sur moi. Je n'y portai pas plus d'attention et repris avec Dean, la conversation là où je l'avais laissée. Mes rires et sourires furent soudain forcés, je n'arrivais plus à profiter pleinement de la présence de Dean dorénavant qu'Edgard était présent. Je décidais donc de m'absenter quelques minutes le temps de reprendre tranquillement mes esprits. Je feintai une envie subite d'aller aux toilettes et m'esquiva du réfectoire. Edgard me suivait des yeux, je le sentais. Arrivée aux toilettes, je fermais l'espace à double tours et m'affalait sur le siège. Il fallait que je mette mes idées au clair. Il était évident que la simple présence d'Edgard me troublait et ce n'était de mon point de vue, pas normal. En effet, j'avais été très claire à ce sujet, je ne voulais plus avoir à faire à lui. Et pourtant...

Je me repris et me décida enfin à rejoindre Dean qui devait sûrement m'attendre, impatient. Les toilettes ne se trouvaient pas très loin, je ne mis donc pas grand temps à rejoindre mon ami.

 

Le pitoyable couple était encore présent. Jennyfer n'avait de cesse de m'agacer, je ne la supportais pas avec toutes ses manières. Je décidais de poursuivre ma route en faisant abstractions de tous ces désagréments.

 

Dean était encore là, j'étais contente. Je le rejoignis, lui souriant. Immédiatement Edgard se leva brutalement et vain à notre rencontre. J'avais l'impression que celui-ci étais grandement agacé et qu'il se retenait de frapper le premier venu. Une fois près de nous, il nous salua comme si de rien était puis recula subitement, renversant au passage son café brulant sur mon ami. Celui-ci se releva illico et partit en courant aux toilettes afin d'apaiser ses souffrances. Par ailleurs, Edgard semblait satisfait. Quel imbécile celui là. Je me relevais et après mettre placée en face de lui, je le giflais de toutes mes forces. Ca avait été douloureux mais le plus important c'est que ce stupide d'Edgard me laisserait peut-être désormais enfin tranquille. Son geste, je n'avais pus le supporter. Il ne s'attaquait plus à moi mais il s'en prenait à mes amis et je ne pouvais le laisser continuer. Avant qu'Edgard ne puisse réagir à mon geste je partis, et rejoignis rapidement mon ami.

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Chapitre 8Sat, 12 Jun 2010 17:20:00 +0200Sat, 12 Jun 2010 17:20:00 +0200http://history-loove.cowblog.fr/chapitre-8-3007171.htmlloline56http://history-loove.cowblog.fr/images/cHAPITREc.jpg

CHAPITRE VIII

La Rencontre

 

L'individu s'était grandement rapproché de moi. J’entrevoyais encore à peine son visage mais celui-ci, j'en étais sûr, ne m'étais pas familier. Je devinais rapidement qu'il s'agissait d'un garçon mais je ne le connaissais pas, je m'interrogeais donc sur le pourquoi de sa venu vers moi mais ne je ne trouvai aucune réponses à mes questions. Il s'était enfin avancé suffisamment pour que je découvre son visage. Il était plutôt mignon, pensais-je sur le champ. Il me demanda gentiment si il pouvait s'asseoir auprès de moi ce que j'acceptais immédiatement. Il me révéla s'appeler Dean. A mon tour je me présentai et c'est ainsi que s'entama une longue conversation. Je fus tout d'abord curieuse de savoir pourquoi était il tout simplement venu me voir. Moi qui étais seule sur un banc. Il me répondit souriant que je le savais aussi cette soirée était faite pour faire connaissance. Il esquivait légèrement ma question mais sa réponse me suffisait. Cette fois j'avais à faire à un véritable garçon très sympathique et charmant. Celui-ci n’était pas bourré de "fric" et ne se permettait d'envoyer balader n'importe qui, quand ça lui chantait. Nous discutâmes ainsi pendant longtemps. Je l’appréciais, il m'écoutait, me faisait rire mais surtout il m'avait redonné le sourira et pendant quelques précieux instants, il m'avait fait oublier le pitoyable Edgard. Dean était vraiment un garçon super, incroyable. Il était tout simplement venu, sans arrières pensée, et m'avait gentiment réconforté alors qu'il ne me connaissait même pas. Arrivé minuit nous nous quittâmes à regret et je lui promis de le rejoindre demain, journée qui allait sûrement être magnifique.

 

Je n'étais plus triste et ne pensais presque plus à Edgard quand subitement en rejoignant ma chambre, je tombais sur cet imbécile. Je tentais de passer inaperçu et me faufilait le long du couloir. Mais malheureusement il m'aperçut et vain immédiatement à ma rencontre. J'étais décider à l'ignorer et accélérai le pas. Mais Edgard ne semblait pas partager mon avis et me rattrapa. Il s'empara de mon épaule et tira vivement dessus afin que je lui fasse face. Je tentais de m'enfuir mes il me tint par le bras et me traina dans une pièce déserte. M'enfuir m'était alors impossible et j'étais contrainte de l'écouter.

 

_"Charlie, tu veux bien m'écouter s'il-te-plaît ?

_Je m'appelle Charlène ! Objectais-je.

  Il sourit, mais je ne voyais vraiment pas ce qu'il y avait de drôle. De plus se                                                                       n'était vraiment pas le moment de m'énerver.

_Ne pourrais-tu pas tout simplement m'écouter et te taire.

_Tes belles paroles, j'en ai assez. Fiche moi la paix !

_Je ne te croyais pas aussi énervée. Répondit-il surpris.

_Tu imaginais quoi ? Qu'après m'avoir ainsi humiliée, je viendrais te    remercier.

Tu ne m'apprécies pas, tu as le droit, je ne le conteste pas mais s'il-te-plaît arrêtes de me faire croire que tu m'apprécie pour subitement m'envoyer balader quelques secondes après. Lui répondis-je sincère.

Il resta silencieux face à mes propos et mis du temps avant de reprendre la parole.

_ Je ne voulais pas te blesser. Avoua-t-il.

_Eh bien c'est raté. Lui répondis-je aussitôt.

_Je suis désolé. S'excusa-t-il enfin.

   ...Mais c'est compliqué. Enchaîna-t-il.

_Alors expliques moi !

_Je ne peux pas. Je suis sincèrement désolé...

_Je ne crois pas non. Tu t'en contre-fiche enfait mais tu t'es tout de même excusé, pour te donner bonne conscience, avoue le.

_...

_C'est bien ce que je pensais. Conclus-je enfin.

  Maintenant fiches-moi la paix et va retrouver ta superbe blonde qui te sert de petite amie.

_ Elle s'appelle Jennyfer. M'apprit-il.

_Très bien, alors vas retrouver TA Jennyfer et laisses-moi tranquille une bonne fois pour toute.

_Si c'est ce que tu veux.... Il, semblant abattu.


Son regard penné m'avais surprise mais je décidais de ne pas me laisser amadouer et quittai d'un pas décider cet univers désopilant

ALORS VOS AVIS ??!! ;-)
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Chapitre 7Sat, 12 Jun 2010 12:29:00 +0200Sat, 12 Jun 2010 12:29:00 +0200http://history-loove.cowblog.fr/chapitre-7-3007012.htmlloline56http://history-loove.cowblog.fr/images/chapitre7.jpg

CHAPITRE VII

La Soirée

 

Je n'osais pas quitter Solène et Charlotte, c'est donc ensemble que nous rejoignîmes notre chambre. Edgard m'avait accompagnée jusqu'au hall, d'où il est était partit pour rejoindre lui aussi sa propre chambre. Nous restâmes un moment, devant la porte imaginant chacune notre tour à quoi pouvait ressembler cette fameuse pièce. Au bout de quelques hésitations, je fus celle désigné pour pénétrer la première dans notre antre. Je fus immédiatement ébahit. L'endroit était magnifique. Une splendide tapisserie rouge opaque, ornait l'ensemble des murs, d'immense lits étaient disposer joliment au cœur de la pièce, une énorme fenêtre recouverte de fils d'or donnait sur le jardin et une multitude de miroirs étaient éparpillés un peu partout. Enfin remise de mes émotions je décidais de ranger mes affaires, ce qui bien évidemment ne me prit pas plus de quelques minutes puisqu'il n'était pas question de dévoiler toute mon artillerie d'objet de survie aux filles, elle me prendrait pour une folle, il ne me restait donc plus qu'à caser le peu de vêtements que j'avais soigneusement emporté. N’ayant plus rien à faire, je décidais de me préparer pour la soirée de ce soir. Ce fut plus court que ce que le l''imaginais. En effet, malheureusement pour moi, ma valise était dépourvue de tenues de soirée, je n'y avais pas pensé puisque ça ne m'aurait été guère utile là où je pensais alors aller. Le temps passa très vite et l'heure de la soirée arriva. Mes nouvelles copines n'étaient pas très soirée tout comme moi, et ce fut donc ensemble que nous nous rendîmes à la soirée, histoire de nous soutenir mutuellement. De plus comme si cela ne suffisait pas, dépourvue de beau vêtements de fête, c'est munie d'un minable T-shirt surmonté d'un potable gilet marron et d'un vieux jeans, que je me rendue à la veillée. Tous ces vêtements m'auraient été utiles, si je m’étais retrouvée au milieu de nul part, à couper du bois, comme je me l'étais précédemment imaginé. Tout le monde devait me prendre pour une pauvre fille qui ne semblait pas être là où elle devait être. Mais je m'en fichais, cette soirée était sensé nous permettre de faire connaissance et cette tenue me permettrait de voir qu’elles sont les personnes vraiment gentilles et pas portée sur l'apparence pour choisir leurs amis.

 

J'affrontai donc sans peine les regards en coins, et rires chaque fois que j'osais me dévoiler. Anna retrouva son amie qui l'avait accompagnée durant le voyage. Elles partirent ensemble, je ne sais où, faire je ne sais quoi. Je me retrouvais donc en compagnie de Charlotte et Solène. Nous restâmes toute les trois à proximité du bar, écoutant silencieusement la musique battante. Puis brusquement il apparut dans mon champ de vision. Nos regards se croisèrent. Je ne pensais pas le croiser ce soir, il m'avait dit plus tôt, qu'il détestait ce genre de soirée et qu'il éviterait sûrement de s'y pointer. Il avait certainement changé d'avis. J'allais à sa rencontre quand subitement, une fille déboula entre nous deux. Je m'arrêtais net. Elle venait de l'embrasser sous mes yeux. Nous étions arrivés depuis à peine une journée et déjà ce pauvre imbécile sortait avec une nana. Je n'avais pas de chance, moi qui croyais qu'il s'intéressait à moi. J'avais été incroyablement stupide qui pouvait s'intéresser à moi, une pauvre fille même pas capable de se vêtir correctement. Je restais donc planter là, mon regard fixé sur les deux individus. La jeune fille, une grande blonde superbe se détourna d'Edgard et me dévisagea. Puis aussitôt, sans aucune retenue ni très grande discrétion, elle s'adressa à Edgard et lui demanda en me désignant, si il connaissait "cette pauvre fille". Celui-ci resta tout d'abord silencieux puis, après semble-t-il quelques moments de réflexion :

"_Non ma chérie, je ne connais pas cette pauvre fille."Lâcha-t-il alors à ma grande stupéfaction. Je ne le reconnaissais plus, il était redevenu l'être abjecte que j'avais côtoyé au début. Ne trouvant rien à répondre, je me sauvais encore, mais cette fois en pleurant. Je ne voulais pas rester une seconde de plus devant lui, il m'avait brutalement ridiculisé sans aucune raisons apparentes. J'étais anéantis et ne pouvant plus retenir une seconde de plus mon terrible chagrin, je me réfugiai dehors, et m'étendus sur le banc le plus proche. Cette soirée était affreuse, et je n'arrivais toujours pas à comprendre pourquoi il m'avait ainsi ignorée. Ferait-il parti de ces misérables personnes qui ne font attention à leurs amis qu'au travers de leurs apparences. C'était pitoyable de sa part et j'en regrettais presque d'avoir voulu être ainsi proche de lui. Ce gars ne faisait pas partit de mon monde, il était bien trop prétentieux et trop riche. Je décidais donc de le laisser tranquille, puisque apriori c'est ce qu'il souhaitait. Je restais là, solitaire contemplant les étoiles, les yeux emplis de larmes. Je fus soudain tirée de mes pensées quand une silhouette s'approcha de moi. Je ne pouvais discerner qui était cet individu. Je décidais de ne pas y faire attention, après tout je ne risquais rien, enfin c'est du moins ce que je pensais.a

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Chapitre 7Sat, 12 Jun 2010 12:27:00 +0200Sat, 12 Jun 2010 12:27:00 +0200http://history-loove.cowblog.fr/chapitre-7-3007017.htmlloline56 http://history-loove.cowblog.fr/images/chapitre8.jpg
 
 
CHAPITRE VII

L'Arrivée

 

J'ouvris grand mes yeux quand mes pieds foulèrent le sol de St Chropin Lamacq, pour la première fois. C'était comme sur les photos, l'endroit était magnifique. Edgard se trouvais derrière moi et s'appuya sur mes épaules pour effectuer un saut en descendant du train. Je souris, il ferait vraiment n'importe quoi pour se faire remarquer. J'étais bien contente qu'il eut pris le train avec moi car seule à l'arrivée, j'aurais un peu paniqué.

 

Je regardais tout autour de moi et aperçut un car qui nous attendait pour rejoindre le lieu dit. J'attrapai ma valise et entreprit de rejoindre le bus. Edgard me suivit et nous arrivâmes ensemble au véhicule. Avant de monter dans celui-ci je voulais garder un souvenir de mon trajet en train. Je demandais gentiment si Edgard voulais se joindre à moi pour la photo. Il acquiesça et nous posâmes tout deux, l'un à côté de l'autre devant le train. Je contemplai alors la photo, celle-ci était réussite et ferais un formidable souvenir. Je montai par la suite dans le train et m'installa au fond du car. Etonnement Edgard s'asseyait à mon côté. Beaucoup de personnes avaient rejoins l'autobus et nous découvrîmes donc la plupart des jeunes qui allaient nous tenir compagnie durant le séjour. Bien sûr, ils n'étaient pas tous là et un bon nombre devait être déjà arrivé à destination.

 

Deux jeunes filles s'étaient installées devant moi et nous fîmes connaissance. Elles se prénommaient Charlotte et Solène. Elles me semblèrent très sympathiques et je sentis que nous allions bien nous entendre. Accompagnées d'Edgard nous discutâmes et rigolâmes pendant une grande partie du trajet. Celui-ci me sembla plutôt court et je fus surprise d'arriver aussi rapidement à destination. Plusieurs cars stationnaient déjà lorsque nous parvinrent à la colonie. Je ne pouvais pas encore décrire le lieu où j'allais passer ces 3 semaines car il semblait éloigné et les cars en cachaient une partie. Le véhicule s'arrêta et nous en descendîmes tous. C'est alors que je découvris une multitude de gens. Nous allions être nombreux semblait-il. Je décidais d'attendre avant de faire connaissance avec ces personnes et restai près de Charlotte et Solène, Edgard toujours à mon côté. J'aimais le savoir près de moi. Je ne le connaissais pas depuis longtemps mais j'appréciais vraiment sa présence, surtout dès lors que nous nous entendions. Un homme apparut subitement. Il s'agissait du directeur devinais-je en l'observant. Il se présenta et dis s'appeler Gérôme TALON. Bien entendu nous devions le nommer Gérôme, celui-ci préférait. De mon point de vue il était plutôt agréable et accueillant. Je le trouvais sympa. Il fit par la suite un petit discours sur ce qu'allait être le séjour et finit pas nous appeler chacun notre tour afin de nous attribuer une chambre. A l'annonce de mon nom je stressai, je ne connaissais pas grand monde et espérais me retrouver avec les filles que j'avais rencontrées plus tôt dans la journée. Ce fût le cas. De plus une quatrième viendrait combler notre chambre. Elle se prénommait Anna. Avant de nous quitter et de nous laisser rejoindre nos dortoirs le directeur annonça une petite soirée le soir venu afin que nous puissions faire tous plus ample connaissance. Tout le monde était ravi et c'est le sourire aux lèvres que nous rejoignîmes tous nos chambres. 

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Chapitre 6Fri, 11 Jun 2010 23:20:00 +0200Fri, 11 Jun 2010 23:20:00 +0200http://history-loove.cowblog.fr/chapitre-6-3006856.htmlloline56http://history-loove.cowblog.fr/images/deux.png
CHAPITRE VI

L'autre aspect

 

J'abaissai lentement ma main sur la poignée de la porte de la cabine, et la poussai légèrement. Un faible bruit retentit à mes oreilles mais je restais discrète. Je me faufilai à l'intérieur du compartiment. Lentement je rejoignis ma place et m'installa face à lui. Je le contemplais sans peine puisque celui-ci dormait encore. Il était si séduisant quand son masque de Play boy tombait et que j'apercevais son vrai visage. Un homme apaisé et splendide. Mon regard ne pouvait quitter cet être magnifique, j'en oubliais presque que j'étais sensé le détester pour tout ce qu'il m'avait fait endurer. Tout cela n'existait plus une fois mon esprit envahit par cette beauté. Je sais la beauté ne fais pas tout, etc.... Mais là, je devais me l'avouer, j'étais tombée sous le charme.

Je l'admirais en silence depuis ce qui semblait une éternité quand ma contemplation fut interrompue par un furtif geste de sa part. Il semblait s'être réveillé et je détournai aussitôt mon regard. Comme si de rien n'était je me replongeais dans mon livre, encore ouvert suite à ces nombreux événements. Edgard s'étira vivement et souriant il se tourna vers moi.

"_Tiens, te revoilà Charlie."

"_Et oui me revoilà, crétin." Lançais-je sans pouvoir m'en empêcher. Cet Edgard hantait mes pensée mais à chaque fois que celui-ci m'adressait la parole, je n’arrivais pas à lui répondre sans l'envoyer balader. C'était une sorte de protection, après tout je n'étais pas prête d'oublier tout ce qu'il m'avait dit la veille.

_"Je vois que tu es encore fâchée pour hier." Déduis-t-il. Et à ma grande surprise, me lançant un regard tellement intense, il s'excusa. Je ne répondis pas immédiatement, trop choqué pour m'exprimer. Je n'avais pas l'habitude d'entendre le jeune garçon s'excuser, je croyais même que c'étais impossible pour lui. Mais ces excuses me rendaient si heureuse, peut être m'étais-je encore trompée sur son compte, et certainement qu'il devait être gentil finalement sans quoi il n'aurait pu s'excuser. Peut-être m'appréciait-il enfin de compte et regrettais ces parole tantôt prononcées. Je relevai donc la tête et lui répondis que je ne pardonnais pas facilement. Il semblait déçu mais continua tout de même de tenter de me faire changer d'avis et me questionna gentiment sur moi. La discussion devenait intéressante et j'en appris également davantage sur lui. Il venait d'une ville située à l'Est de la France et était enfant unique. Je m'interrogeais toujours sur le coup de fil d'hier mais ne voulant pas réagraver la situation qui s'était apaisé je décidais de ne pas m'étendre sur le sujet. On resta là, longtemps, discutant de tout et n'importe quoi. Durant cette longue conversation j'avais découvert un autre aspect d'Edgard. Je découvrais un garçon sympathique et très intéressant caché derrière ses airs de mauvais garçon. J'appréciais discuter avec lui. Néanmoins il restait distant sur le sujet principal qui m’intéressait : LUI. Il avait esquivé bon nombre de mes questions mais je ne n'insistais pas et nous enchainions sur un autre sujet.

 

Soudain, le train se stoppa. C'était la fin de mon périple en train. L'heure de mon arrêt avait retentit. Le temps était passé tellement vite en compagnie d'Edgard. Avant de descendre je me rappelais notre rencontre si brutale. Et je ne comprenais toujours pas comment j'avais fait pour finir par m'entendre avec lui mais maintenant j'étais heureuse de l'entente naissante entre nous. C'est avec le sourire que je quittai le train.

 


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Chapitre 5Fri, 11 Jun 2010 23:02:00 +0200Fri, 11 Jun 2010 23:02:00 +0200http://history-loove.cowblog.fr/chapitre-5-3006850.htmlloline56http://history-loove.cowblog.fr/images/reflet1.jpg

CHAPITRE V

La Prise de Distance

 

Il revînt quelques minutes plus tard. Le temps avait semblé affreusement long sans sa présence. Je m'étais jurer de ne jamais lui reparler mais j'en étais incapable. Il était si intriguant et me l'avouant à moitié je dois dire qu'une petite part de moi était attirée par lui. Bien sûr il était adieux, méchant parfois mais ne pouvais-je pas lui pardonner. Il fallait que j'en apprenne davantage sur cet Edgard.

 

Celui-ci arrivé dans le compartiment, se rasseyait devant moi mais ne me scrutait plus comme auparavant. Non, cette fois son regard était plongé par la vitre. Il semblait soucieux. Qu'avait bien put être ce coup de fil ? Ne supportant plus cet affreux silence, je décidais de le rompre et demanda gentiment au jeune garçon si tout allais bien. Il se tourna alors vers moi et d'un regard atroce il lança "Fous moi la paix toi, pauvre fille." Bien sûr je n'avais pas compris se soudain énervement à mon encontre. Tous ce que j'avais pris alors pour un jeu, s'avérait réel, cet Edgard me détestait vraiment et ces moqueries n'étaient surement pas une façon pour lui de s'amuser. Au bord des larmes je lui répondis immédiatement "si je t'importune autant, je préfère m'en aller." Et je partis en courant. Seulement ce que je n'avais pas vu c'est ce geste qu'il effectua comme si il voulait me retenir.

 

Je m'enfuyais donc dans mon coin, pour souffrir seule. Je ne voulais pas qu'il voit à qu'elle point j'étais pennée. Seulement, je ne comprenais pas ce que j'avais bien pu faire pour qu'il me déteste ainsi. Je n'arrivais vraiment pas à trouver des raisons valables. Je décidais qu'il fallait mieux que je n'y retourne pas et je restai prostrée, seule sur le sol dans le couloir. J'étais épuisée. Cette rencontre m'avait épuisée. Je m'étendis sur le sol et m'endormis.

 

La position n'était pas très confortable et les courbatures furent au rendez-vous. C'est mal en point et encore extrêmement fatigué que je me réveillais, quand je sentis une douce odeur de chocolat chaud. J'avais toujours adoré le chocolat chaud. Je tentai tant bien que mal de me remettre debout et regardai aux alentours cherchant d'où provenait l'agréable odeur. Je fus soulagée quand après avoir regardé un peu partout mon regard tomba sur l'horloge du train et que je m’aperçus qu'il ne me restait plus qu'une heure à attendre avant d'arriver à destination. Par ailleurs je n'avais pas réussi à déceler d'où provenait l'alléchante substance mais je laissai tomber et jeta un coup d'œil dans le compartiment. Le vieil n'étais pas là, sans doute étais-t-il descendu à un précédent arrêt. Il devait maintenant me prendre pour une folle, après m'avoir vu étendu sur le sol comme je l'étais il y a quelques instants. C'est également ce que devais penser toutes les personnes présentes dans le train. Mon cas était désespéré mais je m'en fichais. Tout ce qui m'importait maintenant c'était de comprendre pourquoi Edgard avant été si distant la veille avec moi.

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