History-lOove

An_Epic_LoVe<3

Mercredi 16 juin 2010 à 13:18

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CHAPITRE XI

La Proposition, La Promesse, L'Entente

 

La journée passa très lentement, je ne faisais que penser à ce qu'il s'était passé. Dean remarqua mon air distant mais ne m'interrogea pas énormément à se sujet. Je ne voulais pas entamer quelques choses avec lui, en débutant par un mensonge, mais parallèlement je ne me résolvais pas à lui avouer ce qu'il s'était produit. Je gardais donc mon secret bien enfouie, seul moi et Edgard était au courant et je comptais bien que cela demeure tout simplement ainsi. Je passais toute mon après-midi en compagnie de Dean. En effet nous étions libre de faire ce que bon nous semblait, nous choisîmes donc d'aller nous balader en ville. Nous marchions ensemble main dans la main, voguant où bon nous plaisait. Cependant ce fut différent qu'ordinairement. Nous nous baladâmes durant de longues heures mais de fait de mon état, nous restâmes pour la plupart du temps silencieux. Un parc s'était trouvé sur notre chemin et nous décidâmes d'y pénétrer pour jeter un coup d'œil. L'endroit était paisible et très accueillant. Bon nombre d'enfants riaient, jouaient aux alentours. Je les enviais tellement. Eux n'étaient pas submerger par des problèmes tels que les miens. Pour le moment j'essayais d'y faire abstraction et me concentra sur le moment que je partageais avec mon PETIT ami. Je me sentais agréablement bien blottit contre lui, écoutant les oiseaux chanter, et les enfants s'amuser. C'était agréable de pouvoir s'évader loin, très loin. Le temps s'écoulait et nous devînmes bientôt, peut-être trop tôt, rentrer. Le chemin retour se fit dans la même ambiance que celle de l'allée. Nous restions une nouvelle fois silencieux. J'appréhendais de rentrer à la colo. Là-bas je ne pourrais plus profiter des moments merveilleux passés seuls avec Dean. Le monde serait à nouveau présent et mon moment de pure évasion s'achèverait brutalement. De plus un fois encerclés par les murs du bâtiment, je redoutais de tomber et nouvelle fois sur Edgard. Je ne voulais absolument pas le croiser à nouveau et plus je me trouvais loin de lui mieux je me portais. J'en étais convaincue. C'est donc sans grand enthousiasme que nous pénétrâmes dans l'enceinte de la colonie. Beaucoup de personnes discutaient, se baladaient, riaient dans les couloirs. J'aperçus furtivement mes deux amies, qui se dandinaient joyeusement en chantant des affreuses chansons. Elles me redonnèrent le sourire, j'aimais les voir s'amuser autant. Cet unique événement me fit comprendre que se n'était pas la peine que je me renferme ainsi stupidement et qu'il valait mieux que je profite de l'instant présent. C'est alors, subitement que je me retournais vers Dean et l'embrassais fougueusement. Je ne voulais plus me reprocher ce qui c'était passé avec Edgard et voulais passer à autre chose. Et pour cela, il fallait que je profite vivement de tous mes instants avec mon petit ami. Mon baiser semblait avoir troublé celui-ci. Il resta muet pendant plusieurs secondes, avant de reprendre pleinement ses esprits. Je m'en amusais légèrement. Le merveilleux Dean avait été troublé par l'un de mes baisers. J'étais fier de moi. Remis de ses émotions, Dean me proposa qu'on aille ensemble dîner, ce que j'acceptais. Bien sûr nous nous ne retrouvâmes pas seuls et une dizaine de personnes s'étaient jointes à nous. Je ne les connaissais pas vraiment toutes, mais j'aurais plaisir à faire leurs connaissance. L'ambiance, et mon esprit était redevenues normales je participais donc joyeusement aux longues conversations qui se partageaient à notre tablée. La journée qui avait plutôt mal commencée semblait être finalement en voie de bien se terminée. J'en étais que plus heureuse. De plus ce soir était prévue une seconde soirée, mais cette fois-ci, jeux et activités étaient au programme. Le dîner se terminait et bien décidée à ne pas me coucher de bonne heure ce soir, je me rendais en compagnie de Dean, Charlotte et Solène à la soirée. Celle-ci nous avait tantôt rejointes lors du copieux repas.

 

Quand nous arrivâmes, la salle était comblée. Une majorité de personnes, s'étaient rassemblées non loin des baby-foot, billards et autres divertissement présents dans la pièce. Le moniteur arriva peu de temps après nous et les festivités purent commencer. Le premier jeu consistait, après s'être tous installés en cercle, de se retourner vers son voisin de lui poser n'importe quelle question. Celui-ci, s’il ne donnait aucune réponse ne se verrait attribuer un gage. Bien sûr les questions se voyaient plus difficiles et plus recherchées eu fur et à mesure que le jeu progressait. Je me retrouvais entre Charlotte et Solène, Dean préférant rester avec ses copains, pour effectuer une partie de billard. Je me tournais vers Charlotte et lui posait une première question. Celle-ci me répondit immédiatement et le jeu poursuivait. Nous échangeâmes ainsi plusieurs questions, alternant à chaque fois nos voisins. Puis tout d'un coup il arriva ce que je redoutais le plus au monde. Je me retournais afin de faire fasse à un nouveau coéquipier. Je m’aperçus qu'il s'agissait de lui. Edgard se trouvait face à moi, et il avait la très nette intention de profiter efficacement de ce jeu pour me soutirer des informations. Je tentais vainement d'échanger ma place avec quelqu'un d'autre. Mais à ce moment là tous semblaient contre moi. J'attendais donc anxieusement la question que me poserait Edgard.

 

Celle-ci eut l'effet d'une bombe qui anéantit tout mes efforts pour oublier ce qui c'était passé entre nous. Il m'avait demandé, comme je l'appréhendais, pourquoi l'avais-je laissé m'embrasser si je n'en avais en rien envie. Je ne sus quoi lui répondre. Je ne pouvais lui répondre. La phrase "la vie est un long fleuve pleins d'embuche" me revint subitement en tête. Je priais pour qu'il n'exige pas absolument une réponse et feignais de ne pas comprendre sa question. Edgard ne voulais pas en rester là et voulu que j'effectue un gage, comme l'indiquait la règle. Je refusais, redoutant ce qu'il imaginerait encore afin de me mettre dans une situation impossible. Mais comme je pouvais le deviner, il insista et demandais un appuie de la part du moniteur. Celui-ci confirma que je devais effectuer un gage, dans l'autre cas je me verrais éliminer. J'appréciais le jeu et je ne voulais pas m'arrêter là, de plus j'avais bien l'attention d'interroger à mon tour Edgard, maintenant que j'en avais la possibilité. J'attendais donc, sans aucune autre solution, ma "sanction". Il feinta de réfléchir pendant plusieurs secondes, mais je savais déjà ce qu'il avait en tête. A ma grande surprise, il ne me demanda pas de l'embrasser une nouvelle fois ou d'autre chose encore plus stupides mais à la place il exigeait de moi que je sois son amie. Il préférait cela, au lieu de nos permanentes disputes et me faisait la promesse qu'il nous laisserait Dean et moi, tranquille. Je ne pouvais refuser une telle proposition. Bien que quelques différents s'étaient immiscé entre nous, j'y faisais abstraction et acceptais volontiers. Celui-ci sembla ravi, ce qui, j'en fus surprise, me fit sourire. Mais tout n'étais pas encore très clair, entre lui et moi. C'est donc pour cette raison que je profitais de ma chance de lui poser une question et lui demanda pourquoi il avait tant chercher à se faire pardonner, après m'avoir précédemment humilié, pour finalement m'embrasser alors qu'il sortait avec Jennyfer. Il mit du temps à me donner une réponse mais je pouvais attendre. Je n'en étais que plus impatiente. Il me répondit seulement, que dès notre première rencontre dans le train, il avait immédiatement été attiré par moi. Mais qu'il n'avait pas le droit de l'être car une relation avec moi serait impossible. Je ne comprenais pas pourquoi il me faisait par de tels propos et lui en demandais la raison. Il me répondit que c'était trop compliquer et que de toute façon n’ayant pas répondu à sa question il ne voyait pas pourquoi il répondrait à la mienne.

Je n'insistais donc pas, encore un peu sous le choc de sa première révélation. Ainsi il m’appréciait. Et mon attirance pour lui semblait réciproque. Mais je ne pouvais y porter plus d'importance, par respect pour Dean, et surtout car dorénavant Edgard et moi n'étions que de simples amis et cela me convenait pour le moment. Je ne voulais pas mettre un terme immédiat à notre amitié naissante pour seule raison que résister à la tentation en présence de lui m'était difficile. 

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